PROGRAMATION FESTIVAL CINEMED

Comme chaque année, nous participons au Cinemed Hors les murs. Mais attention, rappel : nos tarifs sont ceux en vigueur aux horaires des séances. Seule l'accès gratuit à la salle participante est uniquement pour les porteurs du pass 46e Cinemed. Les autres billets ne seront pas acceptés.

Une lumière dans la nuit

Une aura de mystère semble toujours entourer les grandes comédiennes, à la fois proches et insaisissables, incarnant avec justesse et subtilité des personnages de la vraie vie tout en donnant l’impression de venir d’une autre galaxie.
Une définition qui sied parfaitement à la comédienne italienne 𝗔𝗹𝗯𝗮 𝗥𝗼𝗵𝗿𝘄𝗮𝗰𝗵𝗲𝗿. Elle traverse la programmation du Cinemed depuis déjà quelques années. Vous l’avez remarquée et n’avez pu l’oublier dans la série 𝘐𝘭 𝘮𝘪𝘳𝘢𝘤𝘰𝘭𝘰 de Niccolò Ammaniti, 𝘚𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 𝘤𝘪𝘦𝘭 𝘥’𝘈𝘭𝘪𝘤𝘦 de Chloé Mazlo, 𝘓𝘦𝘴 𝘔𝘦𝘳𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴 ou 𝘓𝘢 𝘊𝘩𝘪𝘮è𝘳𝘦 de sa sœur Alice Rohrwacher et l’an dernier dans 𝘏𝘰𝘳𝘴-𝘴𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯 de Stéphane Brizé où elle nous étreignait le cœur. Il était temps de consacrer un hommage à cette talentueuse, précieuse et rare comédienne que nous aurons le grand plaisir de recevoir lors du 46e Cinemed qui se déroulera du 𝟭𝟴 𝗮𝘂 𝟮𝟲 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲.
Alba Rohrwacher sera aussi le symbole de cette nouvelle édition où elle apparaît, sur notre affiche, enveloppée par la douce lumière dorée du soir et un bleu nuit lumineux, le regard tourné vers le haut comme aimanté par un écran de cinéma. Elle nous invite à un moment suspendu, hors du temps, comme on en vit au cinéma, pour s’échapper un instant de la fureur du monde et tenter de mieux comprendre nos semblables par les histoires que nous racontent les cinéastes. Le Cinemed

Crédit photo Troppa Grazia de Gianni Zanasi /Pupkin Production   /  Conception graphique Chirripo

Hommage à Reda Kateb
C’est un comédien particulièrement attachant au charme discret ; une voix grave et douce, reconnaissable entre toutes ; une fine moustache élégante à la Clark Gable ; une présence qui en impose avec naturel et subtilité dans le cinéma français et international. Aussi à l’aise et juste en portant la blouse blanche dans Hippocrate - pour lequel il remporte un César - qu’en jouant de la guitare manouche dans Django, ou en éducateur auprès d’autistes dans Hors normes, le comédien s’empare de chacun de ses rôles avec le même engagement et la même justesse. Nous sommes très heureux de recevoir Reda Kateb, invité d’honneur du 46e Cinemed, pour revenir sur son impressionnante carrière d’acteur et présenter en avant-première son premier long métrage en tant que réalisateur, Sur un fil, un film à son image, généreux, sensible et sincère, qui rend hommage aux clowns dans les hôpitaux pour enfants.
Rencontre avec Reda Kateb Jeudi 24 oct. 18h Centre Rabelais

Django 
d'Étienne Comar  (France, 2017, 1h57, AD-OCAP). Avec Reda Kateb, Cécile de France... Jeudi 24 octobre à 11h30
En 1943 pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt, véritable “guitare héros”, est au sommet de son art. Chaque soir il fait vibrer le tout Paris aux Folies Bergères avec sa musique swing alors qu’en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il sent le danger et décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk.

Loin des hommes
de David Oelhoffen (France, 2015, 1h42, VOSTF). Avec Viggo Mortensen, Reda Kateb...  Jeudi 24 octobre à 15h30
1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.

Gare du Nord
de Claire Simon (France, 2013, 1h59 ). Avec Nicole Garcia, François Damiens, Reda Kateb... Vendredi 25 octobre à 11h30
Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes... C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparait..

Hippocrate
de Thomas Lilti (France, 2014, 1h42 ). Avec Vincent Lacoste, Félix Moati...    Vendredi 25 octobre à 17h
Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui.
 

Hommage à 𝗔𝗹𝗯𝗮 𝗥𝗼𝗵𝗿𝘄𝗮𝗰𝗵𝗲𝗿
La comédienne italienne Alba Rohrwacher traverse la programmation du Cinemed depuis déjà quelques années. Vous l’avez remarqué et n’avez pu l’oublier dans la série Il miracolo de Niccolò Ammaniti, Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo, Les Merveilles ou La Chimère de sa soeur Alice Rohrwacher et l’an dernier dans Hors-saison de Stéphane Brizé où elle nous étreignait le cœur. Il était temps de consacrer un hommage à cette talentueuse, précieuse et rare comédienne qui illumine l’affiche de cette année et que nous aurons le grand plaisir de
recevoir pour la première fois. Révélée en 2010 avec La Solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo, elle remporte la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise en 2014 pour Hungry Hearts du même réalisateur. Se réinventant à chaque rôle, celle qui se rêvait saltimbanque dans un cirque, n’en finit pas d’impressionner la pellicule, que ce soit pour Marco Bellocchio et Nanni Moretti ou dans des premiers films.
Rencontre avec Alba Rohrwacher animée par Chloé Mazlo, réalisatrice Mardi 22 oct. à 17h Corum - Joffre 1

Les Merveilles
de Alice Rohrwacher (Italie, 2015, 1h50, VOSTF). Avec Alba Rohrwacher, Maria Alexandra Lungu, Sam Louwyck... Lundi 21 octobre à 11h30
Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été. Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes soeurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche, les filles grandissent en marge.

Heureux comme Lazzaro
de Alice Rohrwacher (Italie/Fr., 2018, 2h06, VOSTF). Avec Alba Rohrwacher, Tommaso Ragno, Nicoletta Braschi...  Lundi 21 octobre à 17h10
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit dans un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise.

La Solitude des nombres premiers
de Saverio Costanzo (Italie/All./Fr., 2010, 1h58, VOSTF). Avec Alba Rohrwacher, Luca Marinelli, Arianna Nastro...    Lundi 21 octobre à 19h30
1984, 1991, 1998, 2007. Autant d’années qui séparent la vie de Mattia et d’Alice. Deux enfances difficiles, bouleversées par un terrible événement qui marquera à jamais leur existence. Entre leurs amis, leur famille et leur travail, Mattia et Alice sont malgré eux rattrapés par leur passé.

Sous le ciel d’Alice
de Chloé Mazlo (France, 2020, 1h30, VOSTF).  Avec Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi...     Mercredi 23 octobre 17h10
Dans les années 1950, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban. Làbas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d’envoyer le premier Libanais dans l’espace. Alice trouve vite sa place dans la famille de ce dernier. Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s’immisce dans leur paradis…

Ma Fille
de Laura Bispuri (Italie, 2018, 1h37, VOSTF). Avec Alba Rohrwacher, Valeria Golino, Sara Casu, Udo Kier...     Jeudi 24 octobre à 17h30 
Vittoria, dix ans, vit avec ses parents dans un village reculé de Sardaigne. Un jour de fête, elle rencontre Angelica, une femme dont l’esprit libre tranche avec le caractère posé de sa mère. Vittoria est fascinée, mais sa mère ne voit pas d’un bon oeil ses visites de plus en plus fréquentes à la ferme où Angelica vit comme hors du monde.
 

Rétrospective à Luigi Comencini
Réalisateur italien inclassable, car touche-à-tout de génie qui a su aborder tous les registres et tous les sujets au cours d’une carrière prolifique s’étendant sur plus de 40 ans, Luigi Comencini mérite d’être redécouvert ! Il connaît un premier succès avec la comédie romantique Pain, Amour et Fantaisie, et témoigne très vite d’un intérêt inédit pour les enfants, leur monde. Sa filmographie est jalonnée de chefs-d’œuvre sur l’enfance : Les Aventures de Pinocchio (sans doute la meilleure adaptation du roman de Collodi), Un enfant de Calabre, Eugenio… et comment ne pas citer L’Incompris, le plus beau mélo du monde sur les blessures secrètes de l’enfance. Comencini a également réalisé plusieurs incontournables de la comédie italienne, L’Argent de la vieille, Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ?... Il a également signé l’enquête policière, La Femme du dimanche

Films présentés en copie restaurée

Les Aventures de Pinocchio Séance présentée par Marie France Laliberté de l'association "I dilettanti"
(France/Italie, 1972, 2h15, VOSTF). Avec Nino Manfredi, Gina Lollobrigida...  Dimanche 20 octobre à 14h
Gepetto est un menuisier sans le sou. Afin de combler sa solitude, il fabrique un pantin de bois, qu’il prénomme Pinocchio. Dans la nuit glaciale, la fée Turquoise anime la marionnette.

Casanova, un adolescent à Venise Séance présentée par Jean Aubert president du ciné Club Jean Vigo
(Italie, 1969, 2h03, VOSTF). Avec Léonard Whiting, Maria Grazia Bucella... Dimanche 20 octobre à 17h15
L’enfance du jeune vénitien Giacomo Casanova auprès de sa grand-mère, puis la redécouverte de ses parents qui l’envoient étudier dans une misérable école à Padoue, où il finit, néanmoins, par être remarqué par un prêtre, Don Gozzi.

Pain, amour et fantaisie
(Italie, 1953, 1h28, VOSTF). Avec Vittorio de Sica, Gina Lollobrigida... Lundi 21 octobre à 14h
Le maréchal des logis Antonio Carotenuto est affecté dans un petit village des Abruzzes. Vieux, beau, encore vert, il court après plusieurs lièvres, dont « Fantassine la piquante », la plus belle et la plus pauvre du pays.

Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ?
(Italie, 1974, 1h48, VOSTF). Avec Laura Antonelli, Alberto Lionello...  Mardi 22 octobre à 11h30
Sicile, début du XXe siècle. Eugenia Maqueda et Raimondo Corrao, marquis de Maqueda découvrent lors de leur nuit de noces qu’ils sont frère et soeur. Il leur est donc impossible de consommer le mariage.

L’Incompris
(France/Italie, 1967, 1h45, VOSTF). Avec Anthony Quayle, Simone Giannozi...  Mercredi 23 octobre à 11h15
Le consul britannique à Florence vient de perdre sa femme. Ébranlé par le deuil, il partage la nouvelle avec son fils aîné, Andrea, mais choisit de cacher la vérité au plus jeune, Milo. Si le père manifeste toute sa tendresse au petit Milo qui souffre d’une santé fragile, le consul délaisse Andrea qu’il juge insensible et irresponsable…
 

Coup de projecteur sur le jeune cinéma Marocain
Chaque année, Cinemed met à l’honneur le dynamisme de la jeune génération d’un pays de la Méditerranée. Au vu de l’émergence ces dernières années de nouvelles voix talentueuses, rebelles, hétéroclites, originales, insolites venues du Maroc, nous avons décidé de leur consacrer ce coup de projecteur.
Toutes et tous sont animés par un incandescent désir de cinéma et revendiquent le droit au romanesque, à l’aventure, à la fiction avec un grand F ! Ainsi vous pourrez découvrir l’humour absurde du Miracle du Saint-Inconnu d’Alaa Eddine Aljem, Reines, road-movie féministe et puissant de Yasmine Benkiran mais aussi le rock’n roll Burning Casablanca d’Ismaël El Iraki et Animalia de Sofia Alaoui, conte philosophique flirtant avec le fantastique.
Le réalisateur Faouzi Bensaïdi (Mille mois, Déserts) qui est pour cette nouvelle génération une source d’inspiration et un modèle, sera également présent.

La Mère de tous les mensonges
de Asmae El Moudir (Maroc/Qatar/Arabie saoudite/ Égypte, 2023, 1h37, VOSTF). Documentaire Jeudi 24 octobre à 19h10
Cherchant à démêler un tissu de mensonges familiaux, la cinéaste Asmae El Moudir reconstitue avec une maquette et des figurines le quartier de son enfance à Casablanca. À travers sa propre histoire et celle de ses proches, émergent les blessures d’un pays et se révèle l’Histoire oubliée du Maroc.

Le Miracle du Saint Inconnu
de Alaa Eddine Aljem (Maroc/Fr., 2019, 1h40, VOSTF). Avec Younes Bouab, Salah Bensalah...   Jeudi 24 octobre à 21h
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.

Sofia
de Meryem Benm’Barek
(France/Maroc/Qatar, 2018, 1h20, VOSTF). Avec Maha Alemi, Sarah Perles, Hamza Khafif, Lubna Azabal, Faouzi Bensaïdi... Vendredi 25 octobre à 19h15
Sofia, 20 ans, vit avec ses parents à Casablanca. Suite à un déni de grossesse, elle se retrouve dans l’illégalité en accouchant d’un bébé hors mariage. L’hôpital lui laisse 24h pour fournir les papiers du père de l’enfant avant d’alerter les autorités…

Déserts
de Faouzi Bensaïdib (France/Maroc, 2023, 2h, VOSTF). Avec Fehd Benchemsi, Abdelhadi Taleb... Vendredi 25 octobre à 20h50
Mehdi et Hamid travaillent pour une agence de recouvrement à Casablanca. Les deux pieds nickelés arpentent des villages lointains du grand sud marocain pour soutirer de l’argent à des familles surendettées...